Vous ressentez parfois au fond de vous-même la sensation amère de passer à côté de votre vie du fait d’un travail qui a pris trop de place dans celle-ci au détriment de l’essentiel, ou encore parce que vous avez l’impression de vous épuiser inutilement en dilapidant votre énergie en activités peu substantielles. Vous êtes déçu de vous-même parce que vous savez que vous n’avez pas accompli ce que vous espériez. Vous n’êtes pas satisfait de votre vie, vous souffrez intérieurement de ne pas vous être réalisé et pensez qu’il est trop tard maintenant pour tout remettre en question. Eh bien rassurez-vous, il n’est jamais trop tard !

Pour nous accomplir, réaliser enfin ce dont nous avons toujours rêvé et faire de notre vie un succès (nous ne parlons pas ici du plan matériel ou professionnel, mais de ce qui nous a toujours fait vibrer au plus profond de nous-même), nous devons comprendre qu’il n’en tient qu’à nous. Décidons enfin de ce qui est bon pour nous et sachons nous le permettre sans regrets ni remords ! L’intensité avec laquelle nous poursuivrons notre but, la joie que nous éprouverons à faire ce qui nous plaît le plus au monde, l’authenticité que nous déploierons dans notre grand projet transcendantal nous procureront un bonheur immense. Et le bonheur vaut tout l’or du monde !

Pour cela, il n’est pas nécessaire d’abandonner nos proches ou de tout sacrifier, mais il est sage de le faire si cela s’impose pour assurer notre paix. Nous sommes venus au monde pour répondre au besoin que nous avions de nous-mêmes, comme le disait Malraux. Or, nous devons comprendre que le mal existentiel, dont nous souffrons presque tous sur Terre, dérive d’un sentiment de non-réalisation personnelle et d’insatisfaction spirituelle. Quelque chose au fond de nous veut grandir, s’épanouir (notre être profond), mais nous l’étouffons la plupart du temps par peur de l’inconnu. « Mieux vaut mourir en tentant de s’éveiller que de vivre endormi ! », vient alors nous rappeler le philosophe André Moreau. C’est pourquoi il n’est jamais trop tard.

Il existe une règle qu’on appelle « la loi d’intensité » et qui nous permet de compenser pour le temps que nous avons perdu en futilités, en banalités, en croyances désuètes susceptibles de retarder notre accomplissement. Cette loi d’intensité nous entraîne tout naturellement à jeter au feu de notre être ce qui pourrait s’opposer à notre désir de nous éveiller.

Mais, qui pense réellement à s’éveiller ? Lorsque nous dormons dans notre lit et rêvons, nous nous croyons réveillés, n’est-ce- pas ? Alors, qui nous dit que nous ne sommes pas toujours endormis maintenant que nous lisons ceci ? Il en va de même dans le domaine métaphysique : n’est-il pas vrai que chacun d’entre nous se croit déjà éveillé ? Eh oui. Mais… s’il n’en était rien. Parce que, selon Mâ Ananda Moyî, qui est reconnue pour avoir été une grande sainte en Inde, une personne seulement sur dix-huit millions serait éveillée !

Nous en avons maintenant assez de perdre notre temps à entendre n’importe qui nous raconter n’importe quoi sous prétexte qu’il peut nous aider à nous éveiller (tandis qu’il ne contribue bien souvent qu’à nous endormir davantage puisqu’il dort lui-même sans le savoir). Pourquoi alors ne pas entreprendre le travail par nous-même ? N’ayons crainte de changer dès aujourd’hui la fonction de nos yeux pour accueillir la vérité. Non ! Nous ne sommes pas des millions de pauvres pécheurs sur terre, mais des Christ en devenir! ».

Nous l’avons dit et nous le répétons, le Jovialisme est la voie occidentale de l’éveil. Vous voulez vous réaliser ? Alors rappelez-vous que le Dieu endormi n’existe que par rapport au projet de l’éveiller et qu’il n’est jamais trop tard pour le faire, puisque la loi d’intensité nous permet de rattraper le temps perdu.

©2024 Jackie Lacoursière | Création du site ChampionWeb.ca

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