André Moreau, le créateur du Jovialisme, nous dit ceci : « Ne luttez pas contre le mal. Approuvez-le! Servez-vous s’en comme d’un tremplin pour vous élever ».

L’appui : c’est soutenir quelqu’un qui veut ma perte.

Nous devons nous rappeler que notre Être n’a pas d’opposition. Reconnaître l’Absolu aussi bien dans les mots orduriers de quelqu’un qui nous dénigre que dans les bras de celui qui nous enlace est un signe de sagesse.

Quand nous condamnons les autres, c’est nous-même que nous condamnons. Quand nous faisons du bien aux autres, c’est à nous-même que nous en faisons, car bien que nous soyons tous différents les uns des autres, nous ne sommes séparés de personne.  C’est pourquoi nous devons apprendre à appuyer les gens qui nous entourent, même ceux qui nous font du mal, puisque de par nos pensées et nos vibrations ils représentent un aspect de nous-même. Se bénir et bénir l’autre constitue le meilleur acte qui puisse nous être favorable.

Par ailleurs, il est bon d’apprendre à séduire nos ennemis. Nous ne devons pas être dupe de nos manipulateurs, mais savoir les manipuler en riant !

Exemples d’appui:

– Ton fils se drogue : appuie-le! Demande-lui d’en consommer avec lui. Il refusera et ne voudra pas t’entraîner dans son enfer. Ton geste lui donnera la conscience de sa situation.

– Tu trouves un portefeuille rempli d’argent : non seulement tu ne voles pas l’argent, mais tu remets le portefeuille intact à la personne concernée. Tu peux même y rajouter un 10$ en compensation pour son inquiétude.

– À l’école, un enfant est détestable : c’est qu’il ne va pas bien, alors les autres élèves devraient lui faire un petit cadeau.

– Chez les Zoé (peuple d’Amazonie),  un homme est en colère et hargneux: les autres hommes de la tribu s’en emparent et les enfants viennent le chatouiller jusqu’à ce qu’il se mettre à rire avec eux. Chez ce peuple, dit primitif, nul besoin de punitions et de prisons !

– Ton partenaire de vie t’aime, mais il t’avoue qu’il est aussi amoureux d’une autre personne : approuve la situation, appuie-le ! Invite l’autre personne à souper avec vous de sorte qu’elle comprenne que tu aimes ton partenaire au point de reconnaître sa liberté, que tu peux le partager,  mais que tu gardes ta place à ses côtés. Ainsi, plutôt que d’être victime de la situation, tu la domines !

 Savoir approuver tout ce qui arrive comme provenant de soi, ce qui n’exclut pas qu’on veuille le changer.

©2024 Jackie Lacoursière | Création du site ChampionWeb.ca

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