Cessons de nous plaindre ! Cessons d’accuser les autres, les circonstances de la vie ou les difficultés auxquelles nous avons à faire face, puisque nous en sommes les créateurs par nos pensées de crainte, de mépris, d’appréhension ou de doute. N’oublions pas que nous sommes toujours responsables de tout ce qui nous arrive – et que cela vaut pour tout le monde.

Or, ceci revient à dire que celui qui gémit sur son sort, qui se lamente constamment, qui n’est jamais satisfait de rien, qui passe son temps à maugréer contre la vie ou contre tout ce qui lui arrive a toujours tort, puisqu’ainsi il se trouve à « confirmer » dans le réel ses insatisfactions, ses frustrations, ses lacunes, ses carences, ses déficiences ou ses pénuries, donc à les entretenir dans sa psyché et à les « multiplier » dans sa vie. Résultat : son mental encombré de contrariétés, de déceptions et de mécontentement s’affaiblit, et il devient par le fait même la victime parfaite pour le premier bourreau qui s’offre. C’est ce qui explique que les malheurs arrivent toujours aux mêmes et que ces derniers ont constamment l’impression de tourner en rond dans un cercle infernal sans espoir de pouvoir en sortir. Ceux-là, qui malheureusement ignorent ce principe ou le refusent par scepticisme ou entêtement, seront indubitablement et interminablement confrontés à une existence difficile. Par ailleurs l’homme conscient, « celui qui sait se reconnaître dans les événements qu’il vit », fera en sorte de nourrir adéquatement son esprit de façon à attirer à lui des événements harmonieux, et sera par le fait même rarement victime de qui ou de quoi que ce soit.

Le monde est notre miroir.  Il reflète notre ouverture ou notre fermeture.

Si tu dis non au monde, le monde te dira non. Si tu te plains de tout, si tu rejettes tout, si tu penses du mal des autres ou de l’existence, ils te rendront la pareille. Si tu prêtes des sentiments mauvais à quelqu’un, ce quelqu’un va s’appliquer à être fidèle à l’image que tu te fais de lui.

Il est question ici d’une loi universelle qui prévaut pour tous. Nous constituons nos amis et nos ennemis par nos pensées, ce qui les incite à réagir pour ou contre nous. Nous entretenons les épreuves et les difficultés de notre vie parce que nous nous plaignons de notre condition. Nous devenons ainsi pour nous-mêmes nos meilleurs amis ou nos pires ennemis. C’est pourquoi il devient impératif d’arrêter de se plaindre pour reconnaître dans les événements qui nous touchent ou les personnes qui nous entourent la projection de nos propres pensées. « Celui qui veut changer sa vie doit d’abord changer ses pensées », nous rappellerait André Moreau. Ou encore : « Les persécutions confirment les opinions persécutées ».

Ça va mal ?

C’est d’autant plus le temps de cesser de se plaindre et de dire « Oui » au bonheur, à la vie, à la joie, à la fête, aux autres, à tout ce qui arrive ! C’est le temps d’approuver la situation et de reconnaître que nous nous sommes tout simplement fait piéger par nos propres pensées. C’est le temps de retrouver notre force, de nous fier à notre être profond qui peut nous sortir de notre misère. C’est le temps de nous bénir avec une grande dévotion ainsi que les circonstances qui nous troublent pour y mettre plus d’harmonie, faire de notre mieux pour arranger les choses et, enfin, avec sérénité et confiance,  laisser notre être s’occuper du reste !

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