Nous avons vu jusqu’ici que la beauté était un absolu, en ce sens qu’en sa présence nous avons l’impression de flamboyer de l’intérieur. La beauté nous émeut, nous met presque en état d’extase, sinon de grande quiétude.

Comprend-on qu’il faille la rechercher ! C’est pourquoi je vous ai suggéré, la semaine dernière, de prendre conscience de ses manifestations dans votre vie, à partir des choses belles qui vous entouraient, et de vous dire que vous en étiez le créateur. Pourquoi ? Pour vous encourager à admirer ce qui est beau de façon à prendre le temps de fixer votre esprit sur ces splendeurs, et aussi pour vous aider à vous familiariser avec l’idée que c’est vous qui les avez constituées, pour vous, dans votre vie. Parce que, dans le cas contraire, elles ne seraient pas devant vos yeux. C’est aussi simple que ça !

« Tu récolteras ce que tu auras semé », dit-on. Que nous soyons croyants ou non, cette vérité est toujours valable. C’est une vérité universelle. En d’autres mots, on pourrait dire aussi: «Tu récolteras le résultat de tes pensées.»

Naturellement, en général, nous avons tendance à dire : «Ah! si ma vie était plus belle, si je n’étais pas malade, si je n’avais pas perdu mon emploi, ça me serait tellement plus facile de penser que la vie est merveilleuse.» Et pourtant, la loi universelle veut que ce soit le contraire : Change d’abord tes pensées, fais confiance en la beauté de ta vie, et tu verras ta vie changer pour le mieux! Cela ne se fera peut-être pas en un clin d’œil, mais au moins tu mettras le processus en marche.

Tout provient de nous ! Nous sommes des créateurs sur terre. Sans exception. Nous le sommes tous. Nous créons notre propre réalité.

Certains se créent des réalités faciles, investies d’harmonie, de douceur de vivre, de fête, de plaisir, de bonne santé. D’autres, se créent des réalités dures et difficiles, où s’entremêlent accidents, maladies, épreuves, souffrances ou discordes. Cela ne veut pas dire que ces derniers soient plus mauvais ou plus méchants que les premiers, mais seulement qu’ils fonctionnent un peu à la manière des ordinateurs infestés par un virus : c’est comme si leur esprit s’encombrait de pensées nuisibles à leur bien-être. Peut-être, plus jeunes, ont-ils connu des souffrances qui les ont marqués ou des déceptions importantes, si bien que leur psychisme est resté codé par ce genre de programmation négative. Mais il est possible de se déprogrammer en s’inventant soi-même. C’est ce que nous verrons un peu plus tard. (Malheureusement, nous ne pouvons pas tout dire en même temps.) Pour l’instant, il s’agit de se poser la question : De quoi nourrissons-nous notre esprit ?

Personne ne mérite de souffrir, et pourtant cela arrive. Pourquoi ? Eh bien, comme nous l’avons vu, c’est que les pensées qu’on entretient dans notre esprit façonnent la trame de notre vie. Autrement dit, nous sommes toujours responsables de tout ce qui nous arrive ! Une balle perdue ne frappe pas n’importe qui. Une bombe non plus.

Oui, je sais, cela semble absolument terrible de dire une telle chose ! Mais voyez-vous, qu’on le veuille ou non, c’est nous qui créons pour nous-mêmes, de par nos vibrations correspondantes à nos pensées, les situations et les événements qui sont en conformité avec nos désirs les plus chers ou nos craintes les plus angoissantes.

Nous sommes des créateurs.  Nous sommes très puissants. Nous sommes des Maîtres. C’est ça toute la beauté de l’affaire ! Mais, comme la majorité des gens sur terre ne le sait pas ou préfère ignorer cette vérité, de peur d’avoir à l’assumer (pourquoi s’en remettre à soi, après tout, quand on peut s’en remettre à Dieu ou au hasard?), il s’ensuit que leur pouvoir reste inopérant, ou pire, qu’ils deviennent les victimes parfaites de leurs propres pensées.

Si les humains apprenaient à se nourrir de beauté, d’harmonie, de transparence, de vérité (les gens mentent en général une centaine de fois par jour, aux-autres ou à eux-mêmes) ; s’ils mettaient la fête en priorité dans leur vie, le sentiment de communion avec les autres ; s’ils comprenaient l’importance de s’amuser, d’arrêter de se prendre au sérieux, ou encore, de cesser de travailler fort pour acquérir plus de biens ; s’ils désencombraient leur esprit de futilités pour les remplacer par ce qui relève de l’essentiel, alors leur existence deviendrait à l’image de leurs pensées, c’est-à-dire beaucoup plus douce, plus profonde, plus riche. Leur vie serait transformée et la sagesse l’emporterait sur tout le reste, et en particulier sur la cupidité.

C’est pourquoi, il est impératif de commencer à rechercher autour de nous des symboles de Beauté, tout en nous rappelant que c’est nous, par le regard que nous posons sur ces objets, qui en sommes le Créateur!

À bientôt, passez une belle semaine ! Mais attention, il n’en tient qu’à vous que votre semaine soit belle ou non, n’est-ce pas ?

©2024 Jackie Lacoursière | Création du site ChampionWeb.ca

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