Aujourd’hui, nous allons commencer par faire une petite récapitulation de ce que nous avons déjà vu ensemble.

Tout d’abord, pour mettre plus de beauté dans notre vie, c’est-à-dire plus de joie, de bonheur, de féerie, nous avons appris qu’il nous fallait rester vigilant avec nos pensées, de manière à ne pas nous défavoriser, étant donné que nos pensées finissent invariablement par constituer la trame de notre réalité,  l’intérieur et l’extérieur ne faisant qu’un dans l’être. Le monde est en quelque sorte le miroir de nos pensées ! Certains le trouveront très beau, d’autres infernal, insupportable.

Ensuite, nous avons appris à observer plus attentivement les manifestations de la Beauté dans notre vie, tout en étant conscient d’en être le créateur. Nous avons saisi l’importance d’être à l’affût des objets idéaux éternels qui nous rappellent l’infini au cœur même de notre existence. Nous savons maintenant que si nous voulons que notre vie soit un enchantement, nous devons en premier lieu commencer par nous enchanter nous-même. Et puis, nous avons vu que le bonheur, voire la félicité, était possible sur terre. Il n’est pas nécessaire d’attendre la fin de nos jours pour être heureux ! Oui, le paradis sur terre est possible, cela n’est pas une utopie. Il s’agit de savoir donner à notre vie la coloration de l’infini.

J’espère que nous réalisons tous, ici, qu’il est toujours question de la beauté, mais au second niveau de la pensée. Vous vous souvenez, dans notre première capsule, nous parlions de la beauté en tant que rayonnement. Nous mentionnions qu’une très belle fille, par exemple, pouvait s’avérer bien ordinaire si rien en elle ne laissait présager qu’elle puisse être animée par une flamme quelconque, ne serait-ce qu’une étincelle qui la fasse briller.

Sachons-le, en tant que créateurs de la réalité, nous sommes tous semblables à des lumières pensantes ! (Nous ne sommes pas des animaux raisonnables ou des singes évolués, comme on a tenté de nous le faire croire.) Toutefois, certains portent en eux la flamme d’une allumette ou d’une bougie (ces gens-là sont malheureux en général, car ils ne savent pas reconnaître le merveilleux qu’ils sont, ni voir les beautés qui les entourent). Certains autres reflètent la lumière d’une lampe, d’autres encore celle d’une grande pièce éclairée (on pourrait dire ici qu’il s’agit de la majorité des gens qui s’en tirent assez bien dans la vie, mais qui ignorent qu’il existe une plus grande lumière). Plus rares, il y a ceux qui brillent de partout comme des feux d’artifice éclatant en plein ciel! Ce sont les génies, les poètes, les artistes, les peintres, les musiciens, les écrivains, bref tous ceux qui sont mus par une sorte d’inspiration divine. Et puis, pour terminer, il y a ceux dont les rayons portent loin, leur lumière incandescente étant aussi intense que l’éclat d’une bombe atomique ! Nous y reconnaissons les chamans, les prophètes, les saints, les philosophes et les sages qui ont marqué l’humanité à divers moments de l’histoire, et qui l’ont éclairée de leurs connaissances. Ces derniers, on peut presque les compter sur les doigts de notre main, puisqu’à chaque époque ils sont très peu nombreux sur terre. Mais c’est toujours grâce à eux si l’homme a une chance de s’éveiller.

Or, de quelle nature est votre lumière?

Comprenez-vous maintenant pourquoi nous associons le rayonnement d’une personne à sa lumière ? Nous  ne parlons pas ici, des imbéciles heureux qui cherchent à imprimer leur rythme à la marche de l’humanité, mais de ceux et celles qui, par la conversion de leurs sens et de leurs facultés, par la confiance inébranlable qu’ils témoignent envers leur être profond, vont faire croître leur lumière de manière à convertir leur personne à sa part d’éternité, et ainsi accéder à leur plein pouvoir d’Être.

Mais, qu’est-ce qui peut contribuer au rayonnement d’une personne ?

Je dirais que c’est la confiance. Non pas la confiance en soi dont parlent les motivateurs américains quand ils nous lancent des « Oui, oui, oui t’es capable ! » (c’est bien, mais c’est peu), mais plutôt la confiance inébranlable en son être profond, contre laquelle rien ne peut prévaloir. Il s’agit en fait de développer une confiance « hyperbolique », c’est-à-dire une confiance telle que rien de plus grand ne peut être senti.

Bon, vous allez me dire : « Qu’entends-tu donc par l’être profond, par la confiance hyperbolique ? Et puis, comment obtenir celle-ci ? »

C’est ce que nous verrons au cours de nos prochaines capsules beauté ! D’ici là, je vous souhaite à tous une belle semaine.

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