L’abondance de l’infini nous pourvoie en cadeaux. Que veut-on signifier par là?

Vous avez sûrement déjà entendu parler de la manne céleste dont les Juifs se sont nourris pendant 40 ans quand ils vivaient dans le désert, n’est-ce-pas ? Il n’y a rien à manger dans le désert, et pourtant, si on en croit les saintes écritures, ils ont pu y vivre durant tout ce temps! Ce qui n’est quand même pas peu ! La manne qui descend du ciel, c’est un peu ce que nous voulons dire par l’abondance de l’infini.

Dans la vie, nous ne devrions jamais nous soucier de quoi que ce soit. Si nous savions bénir et nous en remettre à notre être (qui est le grand pourvoyeur), nous constaterions que tout arrive toujours à point comme par enchantement. En fait, si nous pouvions en tout temps lui accorder notre confiance, cette confiance hyperbolique dont on a déjà parlé, nous nous apercevrions que, tels les oiseaux qui mangent à leur faim, il en est toujours de même pour l’homme auquel l’abondance de l’infini assure l’essentiel.

Nous n’avons pas à travailler fort pour être plus heureux ou nous sentir davantage comblés par la vie. Les biens matériels que nous accumulons, que nous gagnons parfois au détriment de notre santé ou de nos proches qui aimeraient nous voir plus souvent, nous rendent-ils vraiment plus heureux ? Serait-il possible de travailler moins, de profiter par conséquent davantage de la vie, tout en satisfaisant nos besoins essentiels ? Nous connaissons tous l’expression populaire « perdre sa vie à trop vouloir la gagner », et cependant beaucoup d’entre nous se laissent prendre au piège.

Je vous pose la question : « Avons-nous tant besoin de gagner notre vie ? Avons-nous tant besoin de nous endetter, de loader sans relâche nos cartes de crédit afin de démontrer que nous sommes aussi bien nantis que les autres, et nous soumettre ainsi au stress, à l’épuisement ou à l’anxiété que cette tension nous impose ?

Parce qu’une fois que nous sommes piégés par la consommation à outrance, il nous faut travailler plus fort, devenir plus productif pour pouvoir honorer nos dettes. Cela est épuisant ! Alors que nous pourrions simplement nous sentir comblés d’un rien, ou du nécessaire.

« Plus on est intelligent, moins on travaille, plus on produit ! » nous rappellerait encore une fois notre philosophe André Moreau. Travailler moins ne signifie pas bien entendu végéter dans l’oisiveté ou se complaire dans une forme de nonchalance désabusée, mais plutôt s’arranger pour avoir plus de temps pour soi et rentabiliser ce temps par la créativité. Faire ce que l’on aime le plus au monde, s’y consacrer avec passion, puis bénir l’abondance de l’infini dans notre vie pour ne plus avoir à nous soucier de la façon dont nous allons payer notre loyer ou remplir notre frigidaire. Est-ce que cela est possible ? me demanderez-vous. Oui, c’est possible ! Il suffit simplement de faire appel à notre intelligence, à toutes nos ressources, et d’avoir confiance !

« Quant il n’y en aura plus, il y en aura encore ! » s’exclamait une de mes tantes quand j’étais toute jeune. Malgré le fait qu’elle soit devenue veuve assez tôt avec cinq enfants à nourrir, elle arrivait toujours à s’en sortir financièrement. C’est que voyez-vous, l’abondance de l’infini offre ses présents à ceux qui ont su préserver en eux, ce que certains qualifieraient sans doute de naïveté, tandis que d’autres, comme moi, diraient plutôt qu’il s’agit de la candeur de l’enfance qui incite à croire à l’impossible.

Oui, nous devons retrouver notre regard d’enfant, celui qui était magique, qui nous faisait voir le monde en couleurs !

Rappelez-vous : quand nous étions tous petits et que nous rêvions de recevoir une poupée ou un camion en cadeau, nous ne nous soucions jamais de la façon dont ces cadeaux nous parviendraient, n’est-ce-pas ? Nous visions la fin, sans les moyens !  « Demandez et vous recevrez », dit-on. C’est toujours vrai ! Toutefois nous devons nous rappeler qu’1% de doute égale 100% d’échec. Pas de confiance, pas de cadeaux !

L’abondance de l’infini se manifeste parfois à la dernière minute. Nous avons tous vécu ce genre d’expériences. Nous espérions quelque chose, qui n’arrivait pas, qui n’en finissait plus de ne pas arriver, au point que nous en devenions presque découragé, et puis tout à coup, à la toute dernière minute, comme par enchantement, un miracle se produisait ! C’était un clin d’œil de notre être pour nous dire qu’il était là, disons, comme possibilité, et qu’il n’en tenait qu’à nous de le faire exister ou non par notre confiance. Car l’être, comme tel, nous l’avons déjà expliqué, n’existe pas ! Par contre, nous recevons tous, à un moment ou à un autre de notre vie, un signe de lui pour nous aider à nous éveiller, c’est-à-dire à convertir notre personne en ce qu’il y a de plus vaste en elle.  Ou bien nous ne tenons pas compte de notre être et, plongés dans l’avoir jusqu’au cou nous devons travailler fort pour arriver à vivre, ou bien nous nous en remettons à lui et travaillons sur du velours.

 À partir du moment où nous décidons de compter sur lui, l’abondance de l’infini commence à se manifester dans notre vie.

Nous devons cependant nous rappeler ceci : l’avoir ne peut pas acheter l’être, mais l’être, si nous le laissons croître en nous par la ferveur que nous lui témoignons, peut prodiguer de l’avoir de telle sorte qu’on ne manquera jamais de rien !

Nous avons appris à bénir. Il suffit maintenant d’apprendre à bénir l’abondance de l’infini dans notre vie pour qu’elle se manifeste!

Et surtout, ne pas douter !

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