Bonjour à tous et à toutes,
Afin de mieux vous aider à comprendre le jovialisme, je viendrai régulièrement vous parler ici de mon expérience personnelle et de mon aventure humaine en tant que compagne du philosophe André Moreau. Dès mon arrivée à ses côtés, en 1994, pressentant que ma vie allait prendre un nouveau tournant je commençai, sans presque m’en rendre compte au tout début, à mettre sur papier mes impressions, mes inquiétudes, mes réactions et mes doutes, oh ! combien nombreux et troublants, puisqu’ils m’incitaient à remettre en question tout ce qui m’avait été enseigné préalablement.
J’écrivais ce que je ressentais, ce qui me permettait de rester lucide face aux situations parfois insolites qui se présentaient à moi. Assoiffée de connaissance et motivée par l’acquisition d’une compréhension plus éclairée relative à cette nouvelle vision du monde qui m’était donnée d’explorer, bénéficiant à tout moment de la possibilité de la rejeter si celle-ci ne me convenait plus, j’accumulais, suite aux conférences du philosophe, une multitude de notes. Tantôt elles portaient sur la confiance hyperbolique, sur l’étude de l’intégration des émotions, sur la formation d’un centre de gravité permanent, tantôt encore sur la souplesse de l’être, sur l’appui et l’approbation, ou sur l’érotisme comme moyen de communion avec autrui. Mes notes se succédaient, s’enchevêtraient et se multipliaient de telle sorte que, submergée par elles, j’avais l’impression de me tenir au centre d’un gigantesque puzzle dont les pièces éparses attendaient le moment d’être mises en place.
Il me fallut trois ans pour en arriver à comprendre l’enseignement jovialiste dans son ensemble. Ce ne fut qu’à ce compte que je pus commencer à mettre en pratique ce qui désormais pouvait donner une nouvelle dimension à ma vie.
Ces notes font partie de mon Journal personnel inédit. C’est avec joie que je vais vous les communiquer… en toute confidence.
À suivre…
