Je Suis Jackie Lacoursière

UN MOT SUR MOI

Comment se peut-il que ce qui me vient à l’esprit quand je veux résumer ma vie soit: insoumission et délivrance? On devine que d’après mes critères actuels, j’ai vécu dans un milieu plein d’amour et de respect, bien qu’un peu étouffant de par ses valeurs chrétiennes qui m’incitaient fortement à être docile, gentille et parfaite.
Cela vous rappelle-t-il quelque chose? Aujourd’hui, je suis jovialiste et heureuse de l’être!

Pourquoi ai-je changé? Pourquoi, après avoir été esthéticienne, vendeuse et communicatrice, en suis-je arrivée à faire de la philosophie et à vouloir vivre autrement? Pourquoi ai-je osé tout remettre en question (mes valeurs, mes principes, mes croyances)?

C’est très simple: je voulais penser par moi-même et non à travers la tête des autres. Cela devait m’amener à laisser certains amis me quitter pour permettre à d’autres de me rejoindre, et aussi à prendre le risque de ne pas être comprise de ma famille.

Quand je regarde ma vie, je constate que je suis passée d’une sorte d’insignifiance béate (travailler fort pour me payer des biens qui me faisaient mieux paraître aux yeux des autres, faire des compromis pour être appréciée et acceptée) à la conscience d’une vie qui a maintenant une signification.

Oui, ma vie a une signification! Cela parce que j’ai cessé d’accorder aux autres une importance qu’ils n’avaient pas pour mieux m’occuper de moi-même et allumer mon foyer par une intention de pensée. On pourrait croire qu’en ne pensant qu’à moi les autres y perdraient. Pas du tout! Cela les a rapprochés de moi de façon à profiter davantage de ma sérénité, de ma force, de ma douceur.

En d’autre mots, et pour être plus claire, disons que j’ai abandonné l’idée de la jeune femme modèle pour empoigner la torche incendiaire de la réflexion et tenter d’éveiller mes semblables pour (disons-le! ) éviter qu’ils déteignent sur moi.

Oui, de vendeuse et d’esthéticienne, je suis devenue une femme amoureuse du savoir, ce qui m’a amenée à me préoccuper de choses si particulières que seuls les amis de mon essence pouvaient les partager avec moi.

Comme on le constate, une telle attitude implique un changement radical.
Mais un mot d’André Moreau me rassure:   »Il vaut mieux mourir en tentant de s’éveiller que de vivre endormi. »

PARLONS FRANCHEMENT

Vivre auprès d’un grand philosophe est toute une expérience, notamment quand il s’agit d’André Moreau, vous en conviendrez.

Et plus encore quand vous êtes une femme et que ce philosophe prône un enseignement visant à agrandir le champ de la conscience par la voie de l’ouverture en amour! (Ce qu’il appelle le partnership amoureux ouvert, à ne pas confondre avec le polyamour qui n’a pas de base philosophique et incite peu les partenaires à la continuité.)

Mais il n’y a pas que cela : il y a également tout ce qui se rapporte à l’expansion et à la conversion du Moi empirique (notre personne limitée constamment aux prises avec ses doutes, ses frustrations et ses problèmes) en ce qu’il a de plus vaste en lui pour pouvoir enfin ÊTRE.

Quand j’ai entendu André Moreau pour la première fois à la radio (cela doit bien remonter à plus de 30 ans), ce fut tout un choc pour moi, comme il en a sans doute été de même pour la plupart d’entre vous. Et cependant, en dépit du fait qu’une grande partie de mes croyances s’en trouvaient fortement bousculées, quelque chose au fond de moi me disait que ce provocateur (presque un blasphémateur) avait tout de même raison ! Du moins, m’incitait-il à réfléchir sérieusement à ce que l’Église nous avait transmis jusqu’alors et qui, je le voyais bien, me semblait un ensemble de dogmes souvent absurdes et faux. Or, restant accueillante à du neuf, à de l’inconnu, en ayant le courage je dirais d’ouvrir les yeux, j’ai compris qu’on nous avait monté un beau grand bateau et cela dans un contexte de manipulation des consciences qui dure depuis trop longtemps pour qu’on continue d’en être dupes.

Ce que j’ai trouvé de plus extraordinaire dans une telle pensée, c’est qu’elle nous invite à l’Aventure intégrale dans un contexte à la fois profond, inspirant et festif. Ce courant de pensée, annoncé par Nostradamus il y a 500 ans, c’est ce que Moreau appelle le jovialisme.  Il m’apparaît comme une sorte de révolution qui vient mettre hors jeu l’idée traditionnelle de l’amour qui nous rend dépendant d’un Dieu transcendant ou d’autrui, pour la remplacer par un bonheur infini immotivé exprimant notre être profond, sa confiance, ses joies, sa folie.

On comprendra ici pourquoi j’ai décidé de consacrer ma vie à cette sainte folie.

Nul ne peut attendre des autres la confirmation de son être. Ta source vient de toi.
-André Moreau

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