Bonjour à tous,

Nous l’avons vu, nous devons apprendre à devenir conscient afin de cesser de nous soumettre à la loi des autres pour pouvoir aller dans le sens de nos désirs, de nos aspirations, de nos inclinations. Nous devons aller là où nous nous sentons attirés, là où nos tendances naturelles nous appellent, là où notre don peut trouver à s’exprimer. (Nous avons tous un don, il s’agit de le découvrir et de le développer.) Mais pour cela, il devient impératif de congédier les vertus qui nous font croire que nous ne sommes pas vertueux, et la morale avec son lot de préjugés et d’interdits qui n’est qu’un moyen de contrôle des consciences.

En ce monde où les influences sont nombreuses, il faut être fort pour être soi-même, étant donné que tout nous tire constamment dans un sens ou dans un autre. Nous devons cesser de nous identifier à tout le monde et de souffrir à cause de l’opinion des autres. Prendre conscience de soi, c’est-à-dire se regarder être et devenir son propre témoin, représente le premier pas vers la liberté. Ne l’oublions pas, la liberté ne réside pas dans le choix (puisque celui qui choisit s’appauvrit), mais dans le laisser-être !

Chacun doit consentir à lui-même, malgré les convictions contraires ou la désapprobation des autres. Cela n’est pas toujours facile, j’en conviens. Pourtant, chacun d’entre nous n’est-il pas le plus grand expert sur lui-même ? Le temps est venu de s’aimer sans retenue, inconditionnellement, de tout se permettre au nom de son être profond ! Nous l’avons dit, nous n’avons nullement besoin d’une conscience morale qui nous empêche d’assumer la totalité ce que nous sommes.

Ce dont nous avons besoin, c’est de réapprendre à nous en remettre à notre propre conscience. Oui, après 2,000 ans d’oubli de soi, il est grand temps d’apprendre à ne plus se désobéir ! Le rappel de soi, voici entre autres choses ce qu’enseigne le Jovialisme.

Or, qu’est-ce que le rappel de soi, sinon se rappeler son identité divine, consentir à se reconnaître comme étant l’autorité suprême de sa propre vie (ce qui n’enlève rien à Dieu ni à personne, mais seulement à ceux qui veulent nous diriger et nous exploiter). Nous devons réapprendre à nous faire confiance, à être à l’écoute de nos sentiments, de nos émotions, et non de ce que les autres tentent de nous imposer ; suivre nos intuitions, de façon à nous avantager, sachant que la première impression est toujours la bonne!

Le rappel de soi vient nous confirmer que l’aide reçue des autres ne vaut rien, puisque seul compte ce que nous faisons pour nous-même. Chacun reste toujours responsable de lui-même, ne l’oublions pas. Nous pouvons, par contre, reconnaître que l’expérience des autres peut nous servir et nous éviter de subir certains scénarios désagréables (dans la mesure où nous en prenons conscience et en comprenons la signification), comme il en est de même de la conscience que nous projetons sur nos propres expériences, sans quoi, nous le savons, les paterns se répéteront.

Ainsi, pourrait-on dire qu’une vie consciente est une vie anti-destin, en ce sens que l’individu volontairement conscient qui s’étudie à la loupe et qui bénit constamment devient en mesure de donner une orientation différente à son existence. Le rappel de soi, c’est le rappel à soi, de son être profond tout-puissant. Notre être profond qui est nous (plus nous-même que nous-même) et qui sait mieux que nous ce qui est bon pour nous !

À partir du moment où quelqu’un s’en remet à lui, en toute confiance, il voit sa vie se transformer pour le mieux. Dès lors, du petit destin dans lequel il s’était inscrit, celui qui commence à s’éveiller remplacera peu à peu le sens du devoir, de la dignité, du prestige, de la renommée, son attrait pour le travail et la compétition en vue d’une réussite sociale par une sorte de générosité envers lui-même qui l’amènera à penser correctement à soi, c’est-à-dire à se combler pour pouvoir se réaliser sur un plan supérieur.

Le rappel de soi, c’est le rappel de son immensité propre qui incite celui qui est appelé par lui-même à ne plus s’oublier ni se désobéir, mais à se sentir perpétuellement en vacances, à prendre le temps de se ressourcer, sans quoi, il le sait, la vie va se faire un plaisir de le ratatiner.

Nous devons savoir que les passions non vécues nous amènent tout droit au cimetière, que si un travail ne nous convient plus, nous use et nous dévitalise, il devient dès lors impératif de le laisser sous peine de connaître une dépression, un burn-out, une crise cardiaque, de l’insomnie ou une maladie importante.

Nous n’avons pas à travailler fort pour gagner notre ciel, ni à nous prendre au sérieux pour paraître responsable aux yeux des autres, mais plutôt jouir de notre temps, jouer avec nos enfants, devenir taquin, rieur, humoristique, se sentir cool!

Mieux vaut diminuer notre train de vie que de perdre notre santé, notre famille, que d’oublier l’essentiel qui donne du sens à notre existence. Le rappel de soi, nous devons y revenir constamment pour ne pas nous laisser reprendre par les pièges de la loi générale.

Mais qu’est-ce que la loi générale, me demanderez-vous ? C’est ce que nous verrons bientôt. D’ici là, je vous souhaite à tous une belle semaine !

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